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Articles mis en ligne dernièrement

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Cinéma

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(14.12.05)

 

Ma vie sans moi

 

Réalisé par : Isabelle Coitex, Pedro Almodovar

D'après l'oeuvre de: Nanci Icincaid

Avec : Marc Ruffalo, Sarah Polley, Amanda Plummer,

Deborah Harry, Scott Speedman, Leonor Watling

 

 

 

Voici un film qui m'a fortement marqué.

C'est l'histoire d'une jeune mère de famille de 23 ans avec un boulot sans intérêt, et une vie modeste dans une petite caravane planquée dans le jardin de sa mère.Depuis son enfance elle n'a jamais appris à réflechir ,son avenir s'est tracé très vite sans avoir vraiment eu le choix de le revendiquer.

C'est lorsqu'elle apprend qu'elle va mourir d'un cancer incurable, qu'elle s'interroge sur ses envies, ses rêves, sa vie... de là naît une réflexion sur elle-même et la rédaction d'une liste de choses à faire avant de partir pour ainsi vivre "jusqu'au bout", et préparer "sa vie sans elle".

Débordante de générosité et d'amour elle ne prévient personne de son état par souci de ne pas rendre les gens malheureux prématurément et de ne pas voler l'insouciance et la jeunesse de ses filles.

Son courage et sa force rendent admiratifs, en effet, il n'est pas facile d'accepter la mort, surtout à cet âge.

Avec de plus une mère qui est constamment à épauler et une amie obsédée (à un point maladif) par le régime.

Ce film aussi dur qu'il peut le paraitre est débordant de vie.

Finalement en pensant à cette femme on peut devenir presque envieux de sa situation en se disant que sa vie n'aura été pratiquement qu'un concentré de bonheur avec un mari dont elle est très amoureuse et deux filles qui lui ont apporté énormément d'amour et de gaité.Car finalement même si on a une vie modeste le plus important ne serait-il pas les sentiments?Il est vrai que (comme le présente sa mère) beaucoup de personne ne parviennent pas à être heureux après avoir vécu 40 ou même 80 ans.

 

De plus cette femme est très touchante par son amour et son romatisme, malgré la tristesse (qu'elle ne laissera jamais paraitre)et la souffrance qu'elle subit ;c'est elle qui va reconstruire la vie de son mari, épauler ses filles du mieux qu'elle le pourra, prendre le temps de pardonner à son père, et se réconcilier avec sa mère, tout cela pour simplement partir en ne laissant aucun non-dit , et réconforter les personnes qui l'aimaient.

 

Dans la situation de l'héroîne du film, on se demande ce qui est vraiment important et ce qui vaut la peine d'être réalisé et vécu.

 

De là vient une interrogation personnelle: Est-ce que si l'on meurt demain on aura vécu l'essentiel? Quel pourrait-être la réaction de nos proches?,est-ce qu'on aura été jusqu'au bout de nos pensées et de nos fantasmes?Jusqu'ou peut aller l'amour que l'on porte pour notre entourage?

Avons nous tout simplement vécu nos rêves?

Je pense que cette mère s'est donné les moyens de le faire et c'est pour cela que je trouve ce film magnifique.

Kitrie

 

 

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Réalisé par Radu Mihaileanu

Avec Yaël Abecassis , Roschdy Zem , Moshe Agazai

Résumé: Lors d'une vaste opération réalisée par le Mossad en 1984 qui visait à acceuillir en Israël les juifs vivants sur les hauts plateaux d'Ethiopie, une mère chrétienne fait passer son enfant pour celle d'un autre et réussie, avec la complicité d'une autre mère à sauver celui-ci. Une fois arrivé à Jérusalem, Shlomo doit vivre avec son secret et "devenir" comme le lui à ordonnée sa mère, restée condamnée dans un camp de réfugiés soudannais.

Adopté, Shlomo se bat pour faire accepter le droit des juifs soudannais à être considerés comme de vrais juifs. Mais il n'en oublie pas pour autant ses racines...

 

Commentaire: Un film très puissant , violent qui nous met à nouveau face au drame d'un continent africain meurtri, et à la dureté du dogme judaïque. Un beau film surtout... donc à voir evidemment.

 

Note: 18/20

 

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(05.04.2005)

Résumé: Thomas Serre est un jeune escroc immobilier dont le travail consiste à trouver les bons plans d'appartements à vendre, et , assez souvent, à en virer les occupants, sans abris ou non, de manière pas très catholique socialiste. Jusqu'au jour ou il retrouve par hasard une occasion de revivre une passion mutilée par la mort de sa mère : le piano.

 

 

 

 

 

Le père de thomas (Tomasi a grandi) accepte mal la décision de son fils de reprendre le piano.

Commentaire: Bon, c'est pas trop mal. Je trouve que Duris vieillit pas très bien , mais il reste très talentueux et très humain, indecis, colérique, ridicule parfois.Le film m'a semblé long...pas à vous?

Note: 14/20

 

 

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(19.03.2005)

 

Résumé: Depuis plusieurs années, la perche du Nil, introduite dans le lac Victoria il ya de cela 50 ans environ, est un marché fleurissant. Pechée par les villages du lac pour un salaire de misère , ce carnassier a ravagé l'écosystème du lac et bien plus encore... il a réduit en esclavage une population que le Sida et la famine rend exangue . et contre ce travail harasant, l'europe ne leur fournit rien d'autre que ... des armes !

Commentaire:

Ils auraient pu appeler ce film le "cauchemar tout court". Voir s'abattre sur cette population tous, j'ai bien dis tous ce qui peut écraser la vie ( maladie, chômage,famine,guerre,prostitution, drogue...). L'appelation du film fait référence au lieu. En effet le lac Victoria est considéré comme le berceau de l'humanité.Ce film est une démonstration incontestable des méfaits du libéralisme. Immanquable.

 

Note: 16,5/20

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(25.02.2005)

Résumé:

Eyal, agent du Mossad, est chargé de retrouver la trace d'un ancien SS dont le petit fils, Axel, vient sejourner en Israêl. Transfromé en guide touristique , il lui fait découvrir un pays où les victimes semblent êtres devenues les bourreaux. Réalisant la veille de son départ qu'Axel ne sait rien de son grand-père , il est chargé de retrouver la trace du criminel de guerre en Allemagne, où il retrouve Axel. Une amitié en nait.Image flottante

Commentaire:

Bien que le conflit entre israéliens est palestiniens soit quelque peu oublié , on trouve une atmosphère de tention qui rend bien compte de la situation actuelle. Le rapport des jeunes allemands au passé meurtrier de leur pays est également trés bien retransmis : à la fois optimiste de se savoir innocent, mais gêné , inevitablement, surtout face à un israélien peu arrangeant qu'interprète Lior ASHKENAZI. une grande réussite de ce film est de mettre Eyal, israélien et Axel, jeune homo allemand , face à leur ennemi commun, le fascisme et la haine raciale. Pas un film pour les enfants, en somme, mais un trés bon film quand même.

 

Note: 18/20

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( 21.02.2005)

Image flottanteImage flottante

L'

expo se tient au Musée de la Monnaie depuis le 1er décembre 2005 jusqu'au 13 mars 2005 et retrace les carrières de Moebius , dessinateur français, et de Hayao Miyazaki , dessinateur et réalisateur de films d'aniamtions japonais connu entre autre pour "Le voyage de Chihiro" ou "Princesse Mononoké".

A

travers différents films, on peut suivre les étapes de l'élaboration de ses films et l'inspiration que a donné a de nombreux rélisateurs de SF (Luc Besson par exemple) . Outre le fait que sur la vidéo qui les confronte en interview , ils s'envoient des fleurs pendant 7 minutes 19 (pour voir la vidéo cliquez ici ! ), l'exposition est vraiment interessante; des dizaines de planches des deux dessinateurs retracent leur carrière, leur vision colorée du monde (Miyazaki) ou leur perception du genre humain (Moebius).

Pour plus d'information, rendez-vous sur le site Moebius/ Miyazaki

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( 06.02.2005)

Etouffante, il n' y a pas d'autre manière de définir l'atmosphère de ce film réaliste qui nous rappele qu'Adolf Hitler était un homme, un être humain et non un fou, ce qui amplifie l'impact du message délivré, que c'est l'être humain qui a crée le nazisme , et non un être malade, donc excusable. Quand à ses plus fidèles lieutenants, ce n'est pas l'image de l'honneur , mais celle du fanatisme que l'on retient, mû par l'absence de toute conscience de la vie ou de la mort. La conscience disparait, l'amour n'existe plus... la pitié non plus( " il n'ya plus de civils..."). Hitler décorant un enfant de 12 ans dans le mois d'Avril d'un Berlin cadavérique, c'est l'image d'un manipulateur sans âme qui croit encore que "tout est possible".

Note: 17/20

 

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